Shoah et mémoire

1998 (sortie en décembre 1997 en Italie)

Film Italien

Comédie Dramatique

Roberto Benigni (Guido) source

Nicoletta Braschi (Dora) source

Giorgio Cantarini (Josué) source

Oscar acteur principal, Oscar du meilleur film étranger, Oscar musique, César du meilleur film étranger, Grand prix du jury au festival de Cannes, 9 Donatello

A la fin des années 30, Guido rencontre et séduit sa future femme, Dora. Quelques années plus tard, le couple et leur petit garçon de cinq ans sont déportés dans un camp de concentration.

Guido va alors dissimuler l’atrocité de la situation à son fils en réussissant à le cacher et en lui faisant croire que le camp et ses règles sont un jeu, dont le but serait de gagner un char d’assaut.

A la fin du film, Guido meurt mais sa femme et son fils survivent et sont libérés par les Américains.

Guido est un Juif italien. Fantasque, drôle, intelligent, résolument tourné vers la vie, il réussit à sublimer la réalité pour la transformer en perpétuel conte de fées.

Il porte un amour immodéré à sa femme et à son fils. Il se sacrifiera pour eux à la fin du film.

Le film de Benigni ne prétend absolument pas faire office de documentaire et on ne peut donc pas lui faire le procès d’invraisemblances d’ordre historique.

Défini comme fable, ce film est avant tout un message d’amour et de vie porté par une interprétation magistrale et une musique bouleversante. L’opposition entre les deux parties du film (la rencontre et le mariage du héros avec sa femme présentés sous forme de conte de fées ; l’enfer de la déportation) est soulignée par un jeu d’échos récurrents et veut insister sur la perte subie par les déportés dont la vie a été brisée.

Guido, qui ne cesse de se battre pour la vie, pour sa famille, meurt à la fin. Cette mort revêt une valeur symbolique, elle rend hommage à toutes les victimes des camps dont le destin a été sacrifié.

La vie est belle